Organes: Poumon, type à petites cellules - Spécialités: Thérapies Ciblées

RIT Poumon : Essai de phase 1-2, évaluant une radioimmunothérapie préciblée (pRIT) en deux temps par l’anticorps bispécifique anti-ACE/anti-HSG (TF2) et le peptide IMP-288 marquée au Lutétium 177 (177Lu-IMP-288), chez des patients ayant un cancer du poumon petites cellules exprimant l’ACE. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] L'objectif de cette étude est la mise au point et l’étude de l’efficacité thérapeutique de la radioimmunothérapie préciblée (pRIT) avec un anticorps anti Antigène Carcinoembryonnaire (ACE) appelé TF2 et le peptide IMP-288 marqué au lutétium 177 chez des patients porteurs de carcinome pulmoniare à petites cellules qui exprime l’ACE. Cette étude comporte deux parties: La partie I est réalisée afin d’optimiser la procédure de traitement à l’aide de données sanguines (pharmacocinétique) et d’imagerie (dosimétrie) chez 9 patients recevant l’anticorps TF2 et, 1 à 4 jours plus tard un traitement fixe de 30 mCi/m2 de 177Lu-IMP-288. Dans cette partie I, tous les patients n’auront pas la même quantité d’anticorps (escalade de dose). La partie II est réalisée afin de déterminer la dose maximale tolérée (DMT) et l’efficacité du peptide 177Lu-IMP-288 à partir de données de dosimétrie et de toxicité. Les patients recevront une dose fixe de TF2 (dose optimale de TF2 déterminée dans la partie I de l’étude) et 1 à 4 jours plus tard, une activité croissante thérapeutique d’IMP-288 marqué au lutétium 177. Les deux parties de l’étude (partie I et partie II) comprennent une phase d’imagerie pré-thérapeutique avec une injection de TF2 et de 5 mCi de 111In-IMP-288 à quelques jours d’intervalle dans le but de qualifier le patient pour la phase thérapeutique et d’étudier des données de dosimétrie et de cinétique.

Essai clos aux inclusions
Novartis Pharma MAJ Il y a 4 ans

Étude CINC280D2201 : étude de phase 2, randomisée comparant la sécurité et l’efficacité du capmatinib associé à du spartalizumab par rapport au docétaxel, chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé ou métastatique pré traité, sans réarrangement de ALK ou mutation de EGFR. Le cancer du poumon se développe à partir de cellules situées dans le poumon et qui se sont multipliées de manière anormale pour former une masse ou une tumeur. Le cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) est un type de cancer du poumon, qui se différencie du cancer du poumon à petites cellules (CPPC) par la manière dont les cellules tumorales apparaissent au microscope. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, qui représente 85 à 90% de l’ensemble des cancers du poumon. Le docétaxel est un médicament de chimiothérapie standard couramment utilisé pour traiter ce type de cancer du poumon. Ce médicament anti-cancer standard est une chimiothérapie. Il permet de détruire les cellules cancéreuses en visant leur ADN. Le capmatinib est un traitement appartenant aux thérapies ciblées. Cela signifie qu'il cible spécifiquement certains processus des cellules cancéreuses afin de détruire ces dernières. Le spartalizumab est un anticorps qui se lie à une protéine "cible" spécifique de la tumeur. En bloquant sa protéine « cible », appelée PD-1, le spartalizumab augmente l'activité de certaines cellules du système immunitaire ce qui permet de détruire les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est de comparer la sécurité et l’efficacité du capmatinib associé à du spartalizumab par rapport au docétaxel chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé ou métastatique pré traité, sans réarrangement de ALK ou mutation de EGFR. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du capmatinib associé à du spartalizumab. Le traitement sera répété en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront du docétaxel. Le traitement sera répété en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 18 mois.

Essai ouvert aux inclusions
Novartis Pharma MAJ Il y a 4 ans

Étude CLTT462X2101 : Etude de phase 1 évaluant la sécurité et la tolérance du LTT462 chez des patients ayant des tumeurs solides à un stade avancé avec altérations de la voie MAPK. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] Une tumeur solide est une grosseur plus ou moins volumineuse due à une multiplication excessive de cellules, cancéreuses ou non. Les tumeurs solides cancéreuses, comme les carcinomes ou les sarcomes, repérables par un amas de cellules localisé, se distinguent des cancers des cellules sanguines, comme les leucémies, dont les cellules cancéreuses circulant dans le sang ou la lymphe et sont dispersées dans l'organisme. La majorité des cancers sont des tumeurs solides. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90 % des cancers humains. La chirurgie reste le traitement principal traitement des tumeurs cancéreuses dites solides. Aujourd'hui, elle peut être utilisée seule ou en combinaison avec d'autres traitements comme la chimiothérapie et plus précisément la thérapie ciblée. La voie MAPK/ERK est très active dans de nombreux types de cellules tumorales et joue un rôle clé dans la prolifération, la croissance et la survie des cellules tumorales. Le LTT462 est un inhibiteur de ERK, en se liant à cette protéine il empêche l'activation des voies de transduction du signal médiées par celle-ci. Il en résulte une inhibition de la prolifération et de la survie des cellules tumorales dépendantes de ERK. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la sécurité du LTT462IV chez des patients ayant des tumeurs solides de stade avancé avec altérations de la voie MAPK. L’étude se déroulera en 2 étapes. Durant la 1ère étape, les patients recevront du LTT462IV à des doses régulièrement augmentées afin de déterminer la dose la mieux adaptée pour l’étape 1B. Le traitement sera répété tous les 28 jours en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Durant la 2e étape, les patients recevront du LTT462 à la dose la mieux adaptée déterminée lors de la 1ère étape. Le traitement sera répété tous les 28 jours en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 1 an après le début de l’étude.

Essai clos aux inclusions

Étude 1367.1 : étude de phase 1a-1b évaluant la sécurité et la tolérance du BI 894999 chez des patients ayant des tumeurs solides ou un lymphome diffus à grandes cellules B. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90 % des cancers humains. On distingue 2 types de tumeurs : les carcinomes, qui sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes) (exemple : cancer du sein) et les sarcomes, moins fréquents, qui sont issus de cellules de tissu conjonctif (exemple : cancer des os). Le lymphome est un cancer du système lymphatique qui se développe quand une erreur survient au niveau de la fabrication des lymphocytes, conduisant à la production de cellules anormales. Le BI 894999 agit en bloquant la prolifération des cellules tumorales et en induisant leur mort. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et la tolérance du BI 9894999 chez des patients ayant des tumeurs solides ou un lymphome diffus à grandes cellules B. L’étude se déroulera en 2 étapes : Lors de la première étape, les patients ayant des tumeurs solides seront répartis en 2 groupes : Les patients du groupe 1A recevront du BI 894999 tous les jours. La dose du BI 894999 sera régulièrement augmentée afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la deuxième étape. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines jusqu’à détermination de la dose maximale tolérée, progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du groupe 1B recevront du BI 894999 tous les jours pendant 2 semaines. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines jusqu’à détermination de la dose maximale tolérée, progression de la maladie ou intolérance au traitement. Ensuite, les patients ayant un lymphome diffus à grandes cellules B recevront du BI 894999 à la dose et au schéma d’administration recommandés établis chez les patients ayant des tumeurs solides jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Lors de la deuxième étape, les patients seront répartis en 4 groupes selon leur pathologie. Tous les patients recevront du BI 894999 à la dose et au schéma d’administration recommandés établis lors de la première étape jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront revus 30 jours après la fin du traitement à l’étude.

Essai ouvert aux inclusions

Étude STIMULI : Étude de phase 2, randomisée évaluant un traitement de consolidation par nivolumab et ipilimumab après une chimioradiothérapie, chez des patients ayant un cancer du poumon à petites cellules de stade limité. [essai clos aux inclusions] Au moment du diagnostic, 30% des patients atteints d’un cancer du poumon à petites cellules (SCLC) présentent une maladie de stade limité. L’association chimiothérapie plus radiothérapie thoracique constitue l’approche thérapeutique standard en cas de SCLC de stade limité. Différentes études suggèrent qu’une infiltration accrue de la tumeur par des cellules immunitaires est associée à une meilleure survie. Le nivolumab et l’ipilimumab, deux anticorps, ciblent non seulement des récepteurs de l’immunité cellulaire différents, mais régulent aussi des voies inhibitrices distinctes. L’objectif de cet essai est d’évaluer la survie globale et la survie sans progression avec un traitement de consolidation par le nivolumab et l’ipilimumab après chimio-radiothérapie en cas de cancer du poumon à petites cellules de stade limité. Les patients seront répartis aléatoirement en 2 groupes : Les patients du groupe A (traitement de consolidation) recevront une immunothérapie qui se déroulera en deux phases après la chimio-radiothérapie et irradiation crânienne prophylactique. Lors de la phase d’induction, les patients recevront du nivolumab par voie intraveineuse (IV) pendant 30 minutes, puis de l’ipilimumab par voie intraveineuse (IV) pendant 90 minutes. Ces injections auront lieu une fois toutes les trois semaines, en quatre cures. Lors de la phase d’entretien, les patients recevront du nivolumab par voie intraveineuse (IV) pendant 30 minutes une fois toutes les 2 semaines, pendant au maximum 12 mois après le début de la phase d’entretien. Les patients du groupe B (d’observation) ne recevront pas de traitement d’immunothérapie après la chimio-radiothérapie et irradiation crânienne prophylactique. Les patients des deux groupes seront suivis pendant 5 ans et auront une évaluation radiologique par CT scan toutes les 9 semaines pendant les 18 premiers mois puis toutes les 12 semaines jusqu’à la 2ème année puis tous les 6 mois la 3ème et 4ème année et à 5 ans.

Essai clos aux inclusions

1200.134 : Essai de phase 1 visant à déterminer la dose maximale tolérée de l’afatinib en association avec le trastuzumab administré toutes les 3 semaines, puis la tolérance de cette dose administrée avec le trastuzumab hebdomadaire, chez des patients ayant un cancer avancé ou métastatique avec surexpression de HER2. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est de déterminer la dose optimale à administrer puis d’évaluer la tolérance de l’afatinib en association avec le trastuzumab, chez des patients ayant un cancer avancé ou métastatique avec surexpression de HER2. Cet essai se déroulera en deux étapes. Lors de la première étape, plusieurs doses d’afatinib seront testées et la dose la plus adaptée sera déterminée. Les patients recevront des comprimés d’afatinib, tous les jours, à partir du deuxième jour et une perfusion de trastuzumab, le premier jour. L’association de traitement sera répétée toutes les trois semaines. Lors de la deuxième étape, les patients recevront des comprimés d’afatinib à la dose la plus adaptée précédemment déterminée, tous les jours à partir du deuxième jour, associé à une perfusion de trastuzumab, le premier jour. L’association de traitement sera répétée toutes les semaines. Une évaluation de la tumeur, des bilans sanguins et des électrocardiogrammes seront réalisés régulièrement au cours de l’essai jusqu’à un mois après la fin du traitement.

Essai clos aux inclusions
AbbVie MAJ Il y a 6 ans

Étude M14-361 : étude de phase 1-2 randomisée visant à déterminer la dose maximale tolérée et la dose recommandée pour la phase 2 du véliparib associé au carboplatine et à l’étoposide chez des patients ayant un cancer du poumon à petites cellules de stade avancé et naïfs de traitement. Le cancer du poumon à petites cellules prend naissance dans les cellules qui tapissent les bronches situées au centre des poumons. Il y a deux types principaux de cancer du poumon non à petites cellules : le carcinome à petites cellules et le carcinome mixte à petites cellules. Le traitement standard se fait généralement par chimiothérapie et/ou radiothérapie, mais il est nécessaire de trouver des alternatives de traitements provoquant moins d’effets secondaires. Le véliparib est un agent anticancéreux inhibiteur de PARP. Il a été montré dans les études précédentes qu’il a la capacité d’empêcher la réparation de l’ADN dans les cellules tumorales et de les sensibiliser à d’autres traitements, comme les chimiothérapies ; d’où l’intérêt d’utiliser le véliparib pour avoir un effet antitumoral synergique. L’objectif de cette étude est de déterminer la dose maximale tolérée et la dose recommandée pour la phase 2 du véliparib associé au carboplatine et à l’étoposide chez des patients ayant un cancer du poumon à petites cellules de stade avancé et naïfs de traitement. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 3 groupes. Les patients du premier groupe recevront du véliparib, 2 jours avant le carboplatine, pendant les 5 premiers jours de cures de 3 semaines, associé au carboplatine, administré toutes les 3 semaines et à l’étoposide, pendant les 3 premiers jours des cures de 3 semaines. Ils recevront ensuite un traitement d’entretien avec du véliparib seul. Les patients du deuxième groupe recevront du véliparib 2 jours avant le carboplatine, pendant les 5 premiers jours de cures de 3 semaine, associé au carboplatine, administré toutes les 3 semaines et à l’étoposide pendant les 3 premiers jours de cures de 3 semaines. Ils recevront ensuite un traitement d’entretien avec un placebo seul. Les patients du troisième groupe recevront un placebo 2 jours avant le carboplatine, pendant les 5 premiers jours de cures de 3 semaines, associé au carboplatine, administré toutes les 3 semaines et à l’étoposide pendant les 3 premiers jours de cures de 3 semaines. Ils recevront ensuite un traitement d’entretien avec un placebo seul. Les patients seront suivis pendant environ 2 ans.

Essai ouvert aux inclusions